En fait, dès 1863, il n'y a plus eu que des grâces - sauf dans le cas de Ferfaille en 1918 -. Le roi Léopold, premier souverain de Belgique, n'était vraiment pas un aficionado de la peine de mort, et à son arrivée sur le trône belge, il avait, pendant quatre ans, laissé la Veuve en chômage technique avant d'accepter de transiger en laissant couper de temps en temps quelques têtes.
L'erreur judiciaire de Coecke et Goethals en 1860 l'a fait revenir à son premier sentiment, à savoir que la peine de mort devait rester une peine symbolique, et ses successeurs ont suivi le mouvement.
Mansuétude, laxisme, je n'irais pas jusque là...
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"Je suggère qu'on lui coupe la tête sans ménagement dès dimanche prochain, mais si possible après 17 heures, afin que j'aie le temps d'aller aux vêpres. (Pierre Desproges)"